Contrairement aux sanctuaires de l'Antiquité classique et aux églises actuelles, le temple égyptien n'est pas un lieu de culte ouvert, c'est un monde clos, réservé au clergé, où le peuple n'a accès que dans des parties tout extérieures.Le temple égyptien classique, dont l'entrée principale est toujours orientée vers le Nil, comporte un quai sur le fleuve, une allée, souvent bordée de sphinx, qui conduit au pylône, ou porte aménagée dans une haute et puissante enceinte de briques crues qui entoure l'ensemble du sanctuaire. Préparée par les travaux des savants de l'expédition d'Égypte (menée par Bonaparte en 1798-1799), amorcée par les découvertes de voyageurs érudits célèbres, tels Champollion (qui, en 1828-1829, remonta le Nil jusqu'à la deuxième cataracte) puis le Prussien Lepsius (qui, de 1842 à 1845, visita de nombreux sites, s'avançant loin dans ce qu'on appelait alors l' […] Lors de la consultation d'un article, vous pouvez également double-cliquer sur un mot afin d'afficher sa définition. Contrairement aux sanctuaires de l'Antiquité classique et aux églises actuelles, le temple égyptien n'est pas un lieu de culte ouvert, c'est un monde clos, réservé au clergé, où le peuple n'a accès que dans des parties tout extérieures. Les dieux avaient choisi d’y habiter sous la forme de la statue divine et les prêtres veillaient à leur bien-être par des offrandes et les rites du culte. L'entretien de l'harmo… Celui-ci se compose d'une salle qui enclôt une pièce de petites dimensions contenant l'autel, où l'on déposait les offrandes, et le L'enceinte contenait, outre le temple proprement dit, de nombreuses constructions annexes : logements des prêtres, magasins et ateliers ; la Maison de Vie où les scribes composaient ou recopiaient les textes religieux ; le Lac sacré où les prêtres se purifiaient et accomplissaient certains « mystères » ; le puits, souvent improprement appelé « nilomètre », qui fournissait l'eau indispensable au culte ; à la basse époque, u [...]L'Égypte est une étrange réalité géographique. Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés.http://www.universalis.fr/encyclopedie/egypte-antique-civilisation-la-religion/ Ce n'est pas un hasard. Les temples avaient également une fonction initiatique et les jeunes prêtres y apprenaient les subtilités de la théologie et la sagesse des Anciens. ©2020 Encyclopædia Universalis France. En effet, celles-ci seraient insuffisantes si l'ino […]
Chez les égyptiens de l'Antiquité, les cérémonies et croyances liées à la mort représentaient une part importante de leur vie. Après la mort de Cléopâtre, en 30 avant J.-C., l'Égypte passe au pouvoir d'Auguste et du même coup sous la domination romaine : elle devait y rester six siècles, c'est-à-dire jusqu'à la conquête arabe marquée en 640 après J.-C. par la prise de Babylone et en 641 par la chute d'A […] Dans la pensée égyptienne, les dieux façonnèrent la Terre et établirent un ordre harmonieux (Maât) permettant au miracle de la vie de s'accomplir jour après jour. Selon la tradition des annales de l'Égypte ancienne, dont les auteurs grecs se sont fait l'écho, le premier pharaon, responsable de l'unification du pays, se serait appelé Ménès, nom ignoré des sources archéologiques datant des débuts de l'histoire. L'écriture égyptienne apparaît en même temps que l'unification du pays, vers 3100 avant J.-C., et se développe rapidement. Pour la religion de l'Égypte Antique, la vie terrestre n'est pas une fin en soi, mais seulement un passage avant la vie éternelle. La civilisation, en Égypte, dépend étroitement du Nil, car elle repose sur la bonne utilisation des eaux du fleuve. Égypte ptolémaïque, Égypte lagide, Égypte hellénistique : cette triple appellation est employée communément pour désigner une même réalité, dans l'espace et dans le temps, mais avec des connotations particulières.