L'Islam sunnite de rite chaféite est la religion de 98% de la population et la révision constitutionnelle Selon le dernier recensement (2004) la population est estimée à 646 400 personnes sur les trois îles (31 200 à Mohéli, 363 200 à la Grande Comore, 252 000 à Anjouan), mais la La France est une des principales sources d'aide financière aux Comores, à la fois par la très nombreuse proportion de Comoriens vivant sur le sol français (un Comorien sur quatre vit sur le sol français, et la plupart envoient régulièrement de l'argent au pays, ce qui représente une part considérable du PIB comorien)La démographie des Comores est marquée par un fort solde migratoire négatif, avec une fraction importante de la population vivant à l'étranger, essentiellement sur le territoire français (un Comorien sur quatreEntre 150 000 et 300 000 comoriens vivraient ainsi à l’extérieur de leur pays, « dont 50 000 à 100 000 à Mayotte », et selon l’ancien président des Comores Abdallah Sambi, « Marseille est la La migration clandestine de nuit en pirogue n'est pas sans danger : environ 12 000 personnes auraient trouvé la mort en tentant de rejoindre Mayotte dans des embarcations de fortune (La culture des trois îles, bien que semblable, reste cependant différente sur chacune des îles. Les principaux partis comoriens s'unissent en septembre pour l'accès à l'indépendance de l'archipel. Transformées en colonies, elles sont réunies en 1925 avec Mayotte, qui devient le chef-lieu des Comores.En 1958, cet archipel reste à l'écart du mouvement de décolonisation. Seul le privé fonctionnait. Juli 1972. Jusqu’à ces derniers temps, l’affaire des Comores avait été en quelque sorte pour la France une affaire de famille.En effet, cet archipel de l’Océan Indien à 8 500 kilomètres de Paris, composé de quatre îles volcaniques ;dont le paysage d’ailleurs rappelle souvent celui de Tahiti.Cet archipel donc appartenait à l’histoire de la France depuis plus de 100 ans.Trois des îles étaient devenues protectorat français en 1886 ;et la quatrième, Mayotte, 40 000 habitants environ, avait été vendue à la France en 1843 par le roi de Madagascar contre une rente de 5 000 francs de l’époque par an ;et l’éducation de ses enfants aux frais du gouvernement français.Depuis, les îles de Mayotte se sont toujours senties françaises, mais les Comores, pays musulman, ont été touchées comme tous les pays colonisés par la grande vague d’indépendances.Et en 1973, une déclaration commune franco-comorienne prévoyait l’indépendance dans les cinq années à venir.Oui, mais voilà, la volonté d’indépendance n’était pas unanime aux Comores.Et en particulier, les habitants de l’île de Mayotte voulaient rester français.Nous nous trouvons sous dépendance française depuis plus d’un siècle.alors que l’autonomie interne qui date d’une quinzaine d’années, nous avons eu à subir des répressions sanglantes.On a connu des répressions assez féroces de la part du gouvernement comorien.Alors, quand on fait le parallèle entre les deux régimes, nous préférons de beaucoup dépendre encore de la France.Devant cette situation, l’Assemblée nationale française avait décidé tout récemment que le référendum pour l’indépendance des Comores serait organisé île par île ;ce qui aurait permis peut-être aux habitants de Mayotte de rester Français, et ce dont bien sûr le chef des Comores, Ahmed Abdallah ne voulait pas entendre parler.Alors, la France se trouve devant ce dilemme, d’une part, ne pas abandonner les Français de cœur et qui manifestent le désir de le rester ;d’autre part, ne pas se brouiller avec le monde musulman qui depuis très longtemps a les yeux fixés sur ce petit archipel stratégique de l’Océan Indien. Ces élus sont des conseillers de l'assemblée des îles). Le référendum est organisé le 22 décembre 1974. Le oui à l'indépendance l'emporte à 95 % et seule l'île de Mayotte s'y oppose à près de 64 %. Le reportage réalisé pour le journal télévisé français s'efforce de justifier le traitement différencié de Mayotte par son particularisme historique et l'attachement des Mahorais à rester Français.Parallèlement à l'annexion de Nossi-Bé et d'îles au nord-ouest de Madagascar, Mayotte est cédée en 1841 à la France puis annexée en 1843.