La répartition des revenus est inégalitaire avec un coefficient de Gini de 0,42 et le taux de chômage est estimé à 39,4 %.La croissance du PIB réel devrait demeurer forte avec une projection de 6 % en 2020 et 6,2 % pour 2021. Facteurs favorables et défavorables. Dans le secteur industriel, la croissance restera robuste également, grâce au développement progressif d’un secteur manufacturier de substitution aux importations (transformation alimentaire et matériaux de construction essentiellement).À moyen terme, les perspectives économiques sont positives, eu égard à la stratégie déployée par les pouvoirs publics pour faire du pays un pôle régional pour le commerce, la logistique et le numérique.
La répartition des revenus est inégalitaire avec un coefficient de Gini de 0,42 et le taux de chômage est estimé à 39,4 %. La croissance sera soutenue par les exportations de services de transport, de logistique et de télécommunication au fur et à mesure que le pays récolte les fruits de son ambitieux programme d’investissement. L’inflation est estimée à 2,2 % pour 2019.Le déficit budgétaire est estimé à 14,2 % du PIB en 2019, financé principalement par les emprunts et les aides extérieures.
Selon les linguistes, les premières populations afro-asiatiques sont arrivées dans la région durant cette période à partir de l'urheimat proposé par la famille (« patrie originelle ») dans la vallée du Nil ou le Proche-Orient. D’après la dernière analyse de soutenabilité de la dette (FMI 2019), le pays demeure exposé à un risque élevé de surendettement.Les principaux défis structurels du pays sont la vulnérabilité au changement climatique qui se traduit par des précipitations moyennes ne dépassant guère les 150 millimètres par an sur une bonne partie du territoire (sécheresse et inondations), la faible productivité des facteurs (travail et capital), la faible diversification de la production nationale et des exportations, l’étroitesse du marché national (population de moins d’un million d’habitants), une structure du PIB inchangée sur une longue période, un faible pouvoir d’achat, une répartition inégalitaire des revenus, un taux de chômage élevé, et de faibles capacités humaines et institutionnelles reflétées par la médiocre mise en oeuvre des projets. En 2019, la croissance économique a atteint 7,5% contre 8,4% précédemment. L’économie de Djibouti continue de caracoler, sa croissance devant se maintenir à 7 % par an entre 2017 et 2019. La croissance sera tirée par les exportations de services …
La 4e Enquête djiboutienne auprès des ménages pour les indicateurs sociaux, réalisée en 2018, indique qu’environ 57 pour cent des ménages avaient accès à l’électricité en 2017, soit un gain de sept points de pourcentage par rapport à 2011 (49,8 pour cent). Après avoir été touchée par la crise financière mondiale, la sécheresse et la hausse des prix des matières premières, Djibouti a retrouvé un élan économique positif.