Finalement, après l'acte d'allégeance de l'Les Marocains ne sont pas les seuls à avoir contribué à l'atomisation politique du Soudan nigérien. La forme francophone moderne préfère Songhaï.Es-Saadi (Abderrahman ben Abdallah ben' Imran ben 'Amir), (« Propaganda Wars: Challenging the Ottoman Empire »)La translittération de l'arabe à l'alphabet latin a suivi des règles très diverses depuis le La France et les frontières maroco-algériennes (1873-1902), Saïd SayaghDans les sources subsahariennes, les mercenaires chrétiens sont appelés « Renégats » et les Morisques « andalous », tandis que dans les sources arabes marocaines les chrétiens convertis sont les Andalous, les Morisques sont appelés les Grenadins.L'arquebuse et le mousquet sont utilisés concurremment à la Renaissance. Lorsque le corps expéditionnaire de Djouder Pacha arrive à Tondibi (la « pierre noire » en songhaï, à 50 Le corps expéditionnaire marocain adopte la tactique de déploiement en croissant des armées ottomanes : autour de l'artillerie et de l'état-major, placés au centre du dispositif, s'articulent de part et d'autre du centre deux ailes commandées par des mercenaires convertis, Ba Hassen Friro à droite et Qâsem Waradououï el-Andalousi à gaucheLa bataille de Tondibi va durer toute la journée, la défense des Songhaïs étant qualifiée Devant l'échec de l'attaque et prenant la mesure de la puissance de feu de l'artillerie marocaine, un vif débat s'engage entre les dignitaires songhaïs, dont les principaux ministres qui demandent le départ du champ de bataille de l'Askia Ishaq II.
Elles éclatent au grand jour avant même la bataille de Tondibi, et se prolongent tout au long des combats, opposant d'une part les ministres de l'askia, et d'autre part les princes qui prennent systématiquement un avis contraire à celui des ministres. “(…) En ce jour de 17 joumada al-Awwal 999 H (13 mars 1591), l’armée saadienne enfin réunie est menée par Djouder Pacha, un affranchi espagnol connu comme l’un des plus grands guerriers de l’ouest.
des conflits répétés entre l'aristocratie militaire et une famille royale pléthorique empêchèrent l'état de réagir efficacement quand la lutte pour le contrôle du commerce de l'or poussa le sultan marocain el-Mansour à lancer […] une audacieuse attaque. Les auteurs contemporains sont plus réservés, peut-être 8 000 hommes en comptant les servants et les conducteurs du train, certains abaissant le nombre de combattants jusqu'à 1 000 arquebusiers, soit un corps expéditionnaire ne comptant pas plus de 4 000 hommesDjouder Pacha est accompagné par un état-major mixte de Djouder Pacha part de Marrakech, où l'armée s'est concentrée lentement, aux alentours de la mi-octobre, début novembre selon les auteurs. Les historiens africains et les africanistes sur plusieurs générations (Les historiens contemporains sont divisés sur les explications à donner pour comprendre la lenteur de la réaction songhaï. » Aux vingt mille hommes d'El-IfraniL'analyse de Jean Boulègue sur les tailles des armées soudanaises est intéressanteLa guerre civile, qui avait divisé l'Empire, avait aussi divisé l'armée en deux, l'Askia Ishaq II ne pouvait mobiliser les forces de l'Ouest dont les quartiers généraux étaient à Tombouctou et à Djenné, soit derrière les lignes de DjouderLes armées songhaïs sont très inégalement armées et équipées. L'armée songhaï s'impose sur ces combattants traditionnels par la supériorité de son entraînement et de son équipement.
« La célèbre campagne du pacha Djudar est un exemple typique des grandes conquêtes qui marquent le « En plus des mousquets, la grande nouveauté était l'artillerie, composée de plusieurs petits canons (Deux par chameau de bât) […] » Coupé en deux avec l'installation des Marocains à Tombouctou (avril 1591), l'Empire est dirigé par deux askias, un nommé par les pachas de Tombouctou et dirigeant l'Ouest de l'Empire (Kurmina et Macina), et un autre la partie extrême-orientale, le Dendi, au sud de Koukya, la capitale religieuse des Songhaïs et le foyer historique du royaume de Gao.
La cavalerie songhaï charge plusieurs fois les rangs marocains mais le tir des soldats marocains interdit leur progression. Joseph Ki-ZerboSi le Songhaï a été gêné dans sa mobilisation par le relâchement de son emprise sur ses vassaux et ses alliés traditionnels, par le début de la crise économique et sanitaire, et par la guerre civile précédente, les dissensions politiques au sein des élites songhaïs expliquent aussi la défaite de Tondibi, et celles qui suivent.
La première mention d'une conquête du Songhaï faite par El-Mansour a lieu devant les oulémas de Près de quatre ans plus tard, El-Mansour a réuni un corps expéditionnaire, essentiellement constitué de mercenaires : des Andalous et des GrenadinsLe sultan El-Mansour a également fait construire des En tout, le corps expéditionnaire est évalué à 22 000 hommes. La bataille de Tondibi (Mali) a lieu le 13 mars 1591.