VALERY R., Las Comunidades Petroleras, Caracas, Cuadernos Lagoven, 1980. Merci pour votre commentaire. Gelé depuis 15 mois, cet ingrédient de base est passé de 19 bolivars le kilo à 190 bolivars.

Si Chavez n'était pas mort, nul doute que devant le fiasco économique réduisant à néant la possibilité de clientélisme, le régime aurait évolué de la même façon dans le sens autoritaire. Quand un pays est dirigé par des économistes amateurs voila le résultat ! Le pays, qui tire du pétrole 96 % de ses devises, vit sa pire crise depuis 30 ans. Le degré de relation est si grand entre le pétrole et le modèle de production économique mondiale, que sans le premier, le deuxième déclinerait. Le taux officiel (1 dollar pour 6,30 bolívars), censé s'appliquer aux biens prioritaires importés (denrées alimentaires, médicaments), ne correspond pas à la réalité du marché. Voir "la cigale et la fourmi" qui va être la fourmi?

Les pays leaders sont également ceux qui accusent le plus de retard dans leur politique de soutien au capital humain (accès à l'éducation, formations…).Deuxième producteur de pétrole en Afrique, le développement de l'Angola est freiné par un système éducatif trop insuffisant. 6 974 En effet, le pétrole fournit évidemment nos voitures en carburant mais soutient aussi d'autres secteurs d'activité comme la production d'électricité. Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de La Norvège, démocratie occidentale par excellence, a orienté ses retombées pétrolières au service de son développement.

@Fredplomb : même en Grèce, subissant selon certains un véritable enfer, les conditions d'existence sont 1000 fois meilleures qu'au Venezuela (notamment parce que l'UE a empêché Tsipras d'appliquer son programme qui aurait fait de la Grèce un second Venezuela mais sans pétrole). De nombreux scandales de corruption font état de ces stratégies de dissimulation des revenus, ce fut le cas dans l'affaire Petrobras, au Brésil.Au sein des pays pétroliers démocratiques, le contraste est saisissant. C'est un pays qui vit un paradoxe tragique. Depuis des mois, pour tenter de résorber le déficit, la banque centrale vénézuélienne (BCV) fait tourner la planche à billets, à tel point que le pays détient désormais le record mondial d'inflation : plus de 180% en 2015, Arrivé au pouvoir en 2013 à la mort de l'icône Chavez, emporté par un cancer, le président s'accroche à son siège, et espère que les prix du brut grimpent de nouveau. Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de En conséquent, sept Angolais sur dix vivent sous le seuil de pauvreté et pas moins de 50% des actifs sont au chômage ou sous-employés.Cette situation est une bombe à retardement, accentuée par un fort taux de natalité, avec 5,69 enfants par femme selon la Banque mondiale.

Un chiffre symbolise les difficultés, celui des des revenus du pays, qui ont fondu de 80 milliards de dollars en 2013 à 20 à 25 milliards de dollars en 2015 (selon les estimations). Les réserves de pétrole au Venezuela sont parmi les plus importantes du monde, mais le type de pétrole qu'on y trouve est plus cher à extraire que celui d'Arabie Saoudite1.

La fin du pétrole appelle donc à un changement de modèle économique et social, sans quoi les lendemains seront difficiles.Ce sont les américains qui ont découverts et exploités les gisements du Venézuela, ensuite est arrivé Chavez et sa révolution Bolivarienne qui remettait aux mains des Vénézuéliens l'exploitation du pétrole, donc dehors les américains et bien sur les gros ennuis arrivent le rendement baisse de 30%, appel aux "ex colonialistes" espagnols Repsol et les Vénézuéliens, rendement ne remonte pas, le matériel n'est pas remplacé, colère de Chavez en fin de règne qui renvois les espagnols, résultat baisse du rendement de 30%...La malédiction de l'or noir, n'a fait que prendre la succession de celle de l'or jaune, l'or-métal qui avait déjà appauvri l'Espagne pendant des siècles, dans la foulée de la conquête de l'Amérique centrale et latine, à l'exception du Brésil, par les conquistadores avant qu'elle puisse enfin et seulement s'en sortir, sans or, dans la seconde partie, et bien entamée, du vingtième siècle.

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L'ONG «Transparency international» classe la RDC parmi les pays les plus corrompus au monde. La dette publique, elle, frôle les 60% du PIB.

Regardez M.Martinez, Mailly, Besancenot et autres consorts, ce pays est le résultat de vos idées et de votre dogme !

Le Venezuela est passé d’un statut de pays ignoré à celui en 1928, de premier exportateur de pétrole et deuxième producteur au monde.

La conclusion est sans appel, les régimes démocratiques ne souffrent pas du paradoxe pétrolier.La République démocratique du Congo (RDC), en proie à une instabilité politique et à un clientélisme avéré par de nombreux scandales, ne possède pas les bases d'une démocratie.