Ces militaires qui effectuent des opérations de maintien de la paix sous mandat de l'ONU ? Alors que nous faisons face aux défis actuels, leur travail n'a jamais été aussi important ou pertinent ».C'est la deuxième année consécutive qu'une Casque bleu brésilienne reçoit ce prix prestigieux et la première année qu’il revient à une Casque bleu indienne.6,4% des 85 000 soldats de la paix en uniforme qui servent aujourd'hui dans les missions des Nations Unies sont des femmes, et ce nombre ne cesse d'augmenter. Des Casques bleus tchadiens ayant servi au Mali ont dénoncé cette semaine le non-paiement de leur salaire et de leurs primes auprès de leur gouvernement et des Nations unies, a-t-on appris vendredi auprès d'un de leurs délégués.
Mais, toujours selon l’ONU, il revient à N’Djamena de déterminer quelle somme sera allouée à chaque soldat. Elle a contribué à faire passer les patrouilles sensibles au genre engagées avec les communautés locales de 574 à près de 3 000 par mois.Depuis son déploiement à la MINUSS en décembre 2018, la Major Gawani a encadré plus de 230 observateurs militaires de l’ONU sur les violences sexuelles liées aux conflits et a assuré la présence d’observatrices militaires dans chacune des équipes de secteur de la Mission. Les soldats de la paix de l' ONU sont déployés dans les régions les plus dangereuses du globe, pour maintenir la paix et faire respecter les cessez-le-feu. Selon les plus récents chiffres de l'ONU, 162 militaires et experts y ont perdu la vie, notamment dans des attaques menées par des groupes djihadistes contre des convois de ravitaillement.

Mais, toujours selon l’ONU, il revient à N’Djamena de déterminer quelle somme sera allouée à chaque soldat. « Ce prix est la reconnaissance du travail d'équipe impliquant la Force de la MINUSCA et la composante civile », a déclaré la Commandante Monteiro de Castro Araujo lorsqu’elle a appris la nouvelle de son prix.

Dans une tribune publiée dans le journal français ♦ Recevez des mises à jour quotidiennes directement dans votre boîte mail - ♦ Téléchargez l'application ONU Info pour vos appareils Suman Gawani (à gauche) anciennement déployée auprès de la MINUSS, et Carla Monteiro de Castro Araujo, déployée au sein de la MINUSCA sont les lauréates du Prix du Militaire des Nations Unies de l’Année 2019 pour la Défense de l’Egalité des Genres En apportant son soutien, son mentorat, ses conseils et son leadership, elle a contribué à créer un environnement propice pour les opérations des Casques bleus. Il n’y a pas de salaire minimum quand on est casque bleu, ni de prime obligatoire. Au cours de son service, elle a établi et dirigé un programme de formation complet sur les aspects liés au genre et à la protection. « Quelle que soit notre fonction, notre position ou notre rang, il est de notre devoir, en tant que soldats de la paix, d'intégrer une approche genre dans notre travail quotidien et de nous l'approprier », a-t-elle noté, « dans nos interactions avec nos collègues comme dans celles avec les communautés ».La Commandante Monteiro de Castro Araujo est conseillère militaire pour l'égalité des genres et la protection au quartier général de la Force de la MINUSCA depuis avril 2019.
J'y connais rien, donc je peux tout à fait me tromper. Une Casque bleu brésilienne en République centrafricaine et une Casque bleu indienne qui a récemment terminé sa mission au Soudan du Sud ont été sélectionnées pour recevoir le Prix du Militaire des Nations Unies de l’Année 2019 pour la Défense de l’Egalité des Genres. « C'est très gratifiant pour moi et la Mission de voir que nos initiatives portent leurs fruits », a-t-elle ajouté. Dans ce contexte, la promotion de la participation des femmes, tant au maintien de la paix qu'au sein des sociétés dans lesquelles les Nations Unies travaillent, est au centre des efforts de l’Organisation, en partenariat actif avec les États membres.La pandémie de Covid-19 se développe aussi dans des pays ravagés par des conflits armés, a rappelé jeudi le chef des opérations de paix de l’ONU. « Ces Casques bleus sont de puissants modèles. L'ONU travaille avec les États membres pour augmenter le nombre et le pourcentage de femmes militaires, policières et membres du personnel judiciaire et correctionnel qu'ils contribuent au maintien de la paix des Nations Unies, notamment par le biais de l'initiative Action pour le maintien de la paix. Dans le cas des troupes tchadiennes, l’enveloppe pour ce per diem vient à peine d’être versée tout simplement parce que le Tchad n’a rempli les papiers que le 23 septembre… soit quatre jours après les déclarations du président Idriss Deby.L'ONU devrait débloquer dans les prochains jours les fonds destinés à rembourser les pays contributeurs de troupes pour la Minusma, la Mission de maintien de la paix de l'ONU au Mali. La Minusma n’est pas responsable du paiement des salaires ou des primes de ses casques bleus. Grâce à leur travail, elles ont apporté de nouvelles perspectives et ont contribué à renforcer la confiance parmi les communautés que nous servons », a-t-il déclaré.