Les soldats – relevant de plusieurs unités, et parmi lesquels figuraient des groupements commandos parachutistes et des troupes de montagne – étaient mobilisés dans une opération que l’état-major qualifie d’Dans un communiqué publié par l’Elysée mardi matin, le président de la République a fait part de sa Le ministère des Armées présente ses condoléances aux familles, aux proches et aux frères d’armes des 13 militaires… https://t.co/DeVwx0w9cjLe premier hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission,La région du Liptako est le centre des efforts de la force « Barkhane » depuis de longs mois. Les sommes détournées par le clan d’Ibrahim Boubacar Keïta ne sont jamais que des miettes tombées de la table de l’impérialisme français. La photo de famille de cinq chefs d’État du Sahel convoqués au sommet de Pau par Macron le 13 janvier 2020, et sommés de dire qu’ils avaient demandé l’intervention militaire de la France, en est la parfaite illustration.Les chefs d’État français qui se sont succédé depuis de Gaulle ont su gérer l’héritage mis en place dans les années 1960 et aider leurs vassaux africains à surmonter toutes sortes de crises, choisissant parfois entre plusieurs d’entre eux. Celui-ci aboutit à écarter ces officiers incontrôlables et en septembre 2013 Ibrahim Boubacar Keïta fut élu président. Même si l’existence de la zone CFA ne représente plus pour les grands groupes français la même importance qu’à l’indépendance, une grande partie des opérations se traitant désormais en dollars, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une forme de mise sous tutelle de l’économie des anciennes colonies.Pour perpétuer l’existence du franc CFA, arrimé au franc français puis à l’euro, les gouvernements français ont toujours prétendu que la parité fixe existant entre ces monnaies garantissait la zone franc contre l’inflation galopante qui ravage certains pays voisins. Dès la fin de cette année, la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, dite zone des trois frontières, fut à son tour la cible des djihadistes.
Et derrière ces liens personnels plane toujours la présence de l’armée française, car les dirigeants africains savent bien que ce n’est pas l’armée chinoise qui viendra les sauver d’une révolte populaire ou d’un putsch de leur propre armée.L’unique but de l’intervention militaire française au Mali, après bien d’autres, est de préserver la chasse gardée de l’impérialisme français, non seulement au Mali mais dans toutes ses anciennes colonies. C’est oublier un peu vite qu’en 2013 c’est le gouvernement français qui a piloté la mise en place d’un nouveau régime au Mali et fait en sorte qu’il soit l’exacte réplique de celui qui n’avait pas survécu à l’offensive djihadiste.En mars 2012, un groupe d’officiers avait en effet renversé le président Amadou Toumani Touré. Ceux-ci ont d’ailleurs déjà leurs propres bandes de coupeurs de routes, guère différentes de celles qui sévissent en Centrafrique.Mais, au-delà, abandonner à son propre sort l’État malien risquerait de signifier aux yeux des dirigeants de toute l’Afrique de l’Ouest que l’abandon des anciennes colonies africaines en cas de coup dur est devenu la règle pour les dirigeants français, et cela pourrait signifier la fin de l’influence de l’impérialisme français en Côte d’Ivoire ou au Sénégal, pays autrement plus importants pour lui que cette ancienne colonie oubliée que fut de tout temps la Centrafrique. Des États peu viables économiquement virent le jour, ce qui les mettait sous la dépendance de l’ancienne puissance coloniale. Ce dernier restera connecté avec ce compte.Non. Ils avaient chassé les groupes djihadistes des grandes villes du nord du pays et délogé leurs combattants du dernier massif montagneux où ils s’étaient réfugiés. Il truffa les appareils d’État naissants de conseillers français et fit en sorte que les nouvelles armées soient constituées sous la houlette de militaires français et dans la continuité des anciennes troupes coloniales.Il manœuvra aussi pour que soient morcelés les grands ensembles qu’étaient l’Afrique occidentale française et l’Afrique équatoriale française, transformant ce qui était jusque-là de simples divisions administratives en frontières de nouveaux États. Mali : les alliés spéciaux de l’armée française Par Pierre Alonso — 21 mai 2020 à 19:36 Contrôle d’un soldat de l’opération Barkhane au Mali, en juillet 2019. Ceux-ci en ont profité pour régler leurs comptes, forts qu’ils étaient de l’impunité que leur procurait ce rôle.