Suite au refus des compagnies pétrolières françaises de renégocier les prix, le président Houari Boumédiène prend la décision, déjà amorcée, de nationaliser les hydrocarbures algériens. Vers l’année 1980, et si les nouveaux projets de transport sont réalisés, la situation serait inversée : près du tiers de la production (soit 80-90 millions de tonnes par an) serait exporté de la Méditerranée, contre deux tiers environ (près de 160 millions de tonnes par an) des terminaux du Golfe.En devenant un pays effectivement producteur et exportateur de pétrole, et non plus seulement un pays dans lequel des sociétés étrangères produisent et exportent le pétrole, l’Irak a découvert les avantages d’être en relations directes avec les acheteurs, ainsi que le puissant pouvoir de négociation que cette situation lui confère dans tout ce qui concerne ses rapports économiques avec les pays industrialisés. Benjamin Stora voit dans cet acte « une radicalisation des choix stratégiques du pouvoir au plan politique  ».Houari Boumediene lors du discours annonçant la nationalisation des hydrocarbures à Alger (Algérie), le 24 février 1971 © Capture d’écran YoutubeLa souveraineté de l’Algérie sur le Sahara et ses richesses naturelles est reconnue par des accords de concessionsAprès la guerre des Six-Jours en juin 1967, l’Algérie prend la décision de nationaliser les activités américaines de raffinage-distribution de Mobil et Esso. Dix mois plus tard, la Libye nationalise les avoirs de la British Petroleum (britannique), tandis que le 1 juin 1972, l’Irak exproprie Iraq Petroleum Company (consortium étranger).En 2013, Youcef Yousf,i alors ministre de l’Énergie, revient sur cet acte fondateur, qui constitue « la continuité du recouvrement de l’indépendance nationale. En juillet 1973, on parvint à un nouvel accord, avec effet rétroactif du 21 mars 1973, les sociétés d'exploitation du Consortium pour la promotion et la vente de pétrole iranien furent dissoutes. Force est de constater que le pétrole, source d’incroyable richesse aura également participé à son malheur et va avoir sa part de responsabilité dans la guerre du Golfe de 1990-1991.Lisa Romeo est titulaire d’un Master 2 de l’université Paris IV-Sorbonne.

La revue Les clés du Moyen-Orient, en ligne depuis juin 2010, fêtera ses dix ans en juin prochain. Au cours des trois dernières années, de nombreux contrats de troc ont été signés avec des pays du COMECON : Union soviétique, Hongrie, Tchécoslovaquie, Bulgarie, R.D.A., Roumanie et Pologne, ainsi qu’avec divers autres pays dont notamment l’Italie, l’Espagne, le Brésil, l’Inde et la Chine populaire. Avant d’examiner la réalité du développement en Irak, il faut passer en revue les conditions économiques et sociales qui prévalaient dans ce pays durant les années précédant la révolution de juillet 1958. Nous savons ce que nous faisons avec nos recettes pétrolières supplémentaires. Lorsque nous avons signé le Consortium en 1954, nous ne pouvions pas obtenir des conditions meilleures que celles que nous avions négociées à ce moment-là. L'extraction pétrolière en Iran tient un rôle important dans l'économie et le statut de superpuissance énergétique du pays [2], [3], [4].En 2004 l'Iran a produit 5,1 % du pétrole brut mondial (3,9 millions de barils par jour), ce qui a généré des recettes d'exploitation de 25 à 30 milliards de dollars US, et fut la première source de devises étrangères du pays [5], [6]. Son indépendance est d’ailleurs négociée avec la Grande-Bretagne, puissance mandataire, en fonction des intérêts économiques occidentaux.A partir de 1932, les ressources pétrolières du Nord de l’Irak sont concédées à l’Iraq Petroleum Company (IPC) qui est composée d’une compagnie anglaise, d’une anglo-hollandaise, d’une française et d’une américaine. La crise de Suez de 1956 bloque, par exemple, les exportations de pétrole avec la mise hors service du pipeline syrien et freine fortement le développement du pays.Le 14 juillet 1958, un coup d’Etat orchestré par un groupe d’officiers met fin à la monarchie hachémite et place à la tête de l’Etat le général Abdelkarim Kassem (1914-1963). Les gisements de la région de Mossoul vont être exploités à partir de 1934. Sans mentionner de détails, je voudrais clarifier la ligne générale de négociation pour vous. La production de cette compagnie a été de 21 400 barils par jour en 19724) La Basrah Petroleum Company (B.P.C.) Et tout ce que nous faisons en Iran, l'ensemble de notre révolution, se repose sur la base des fondations islamiques, tels qu'elles ont été transmises par le Prophète.

Nous manquons de collèges techniques. Depuis quelques années déjà, le gouvernement reprochait à l’IPC, seul maitre de l’exploitation et de la recherche, de ne pas prospecter suffisamment et de manquer ainsi à ses engagements. avait monopolisé l’exploitation du pétrole en Irak et dominé l’économie du pays. Car tous les hommes et les femmes qui travaillent dans les usines, et ceux, que l'on voit courir derrière les religieux pour le Mois de Deuil, sont-ils les mêmes personnes ?L'Islam est, comme je l'ai toujours dit, l'islam des premiers jours. La réalisation de ce projet a fait l’objet d’un protocole signé le 1er mai 1973 entre la Turkish Petroleum Company (T.P.A.O.) Entre 1972 et 1974, les recettes du pétrole sont alors multipliées par 9 et passent de 575 millions à 5,7 milliards de dollars. Mais pas ce que les mollahs en ont fait, ou ce qu'ils ont ajouté aux enseignements du Prophète.