Dès le IIème avant J.C., ce sont les Phéniciens qui habitent Oran et surtout les juifs qui eux, y font commerce. Les fossoyeurs, impuissants à remplir leur lugubre besogne, avaient été remplacés par des condamnés fournis par l'autorité militaire ; ils creusaient de vastes tranchées dans lesquelles on déposait, comme en une immense fosse commune, ceux que frappait l'épidémie. Le Rozalcazar serait de loin le plus important si on le terminait ». « Mais je laisse Votre Majesté juge de l'héroïsme de cette conduite, si Elle veut bien tenir compte de l'impression sous laquelle combattaient ces hommes; si Elle daigne considérer que les tremblements de terre durent toujours, quelques-uns si profonds encore qu'ils nous rappellent les malheurs dont les premiers nous ont rendu témoins; si Elle songe, enfin, qu'en recouvrant une plus grande liberté d'esprit, chacun de nous devra, à la vue des vides laissés autour de lui, regretter plus amèrement, le père son fils, le fils son père, le mari sa femme, la veuve son mari, tous enfin des parents, des amis ; et un grand nombre, le fruit des sueurs de toute leur vie ; car ceux-ci ont vu leur fortune s'écrouler avec les maisons qui étaient leur ouvrage, ou s'ensevelir sous les ruines ; ou leurs bijoux, leurs vêtements ; souvenirs qui, toujours présents à leurs yeux, les plongent dans un abattement capable d'abréger leur vie. Croquis du Fort de Mers El Kébir après son extension. Oran, grande ville de 400 000 habitants, était à majorité européenne.
De nombreux Du 1er juillet, date du vote de l’indépendance, jusqu’au 4, il n’y a en ville que quelques défilés de voitures surchargées de musulmans, hommes et femmes hurlant des slogans et des you-you, plutôt bon enfant… Le 5 juillet 1962, la radio donne l'ordre aux habitants d’ouvrir les magasins, les bureaux et de reprendre le travail.Mais dès le matin, une foule déferle des quartiers arabes vers les quartiers européens, de la place Kargentah vers la Place d’Armes, Les auxiliaires de l'armée algérienne, les ATO, emmènent les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils sont battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle.
Dans la nuit du 8 au 9 octobre 1790, les habitants d'Oran ressentent les 22 secousses d'un tremblement de terre : toutes les constructions un peu anciennes, les 2/3 de la ville, sont renversées ; sur une population de 8 000 âmes, plus de la moitié sont ensevelis sous les décombres ; les rescapés campent sous des tentes ou des abris en planches entre le Château Neuf et le fort Saint-André ; aussitôt, le bey turc et les tribus assiègent la ville qui ne comptent plus que 15 000 hommes pour la défendre Vue de l'intérieur de quelques tunnels creusés pour permettre la communication entre les différentes fortifications espagnoles. Les Oranais de Tlemcen, Mostaganem, Mascara, Sidi-Bel-Abbès ou Relizane étaient pour la plupart des descendants d'émigrés Espagnols, Levantins ou Andalous qui, au milieu du XIXLa vie politique est aussi conditionnée par les journaux et, si le « Petit Oranais » a eu un certain temps un impact certain sur une partie de la population, « L'Écho d'Oran » fut le journal le plus important.
Le même Mgr Mathieu rapporte cette lettre adressée par l'aumônier de l'hôpital militaire, le Père Picazo à son supérieur le Révérend Morey.
A tous ceux qui nient les bienfaits de la colonisation et qui voudraient faire croire que nous avons laissé un pays moribond. En Juillet 1830 Hassan bey sollicité de toutes parts par les tribus arabes, qui elles, voulaient leur indépendance, sollicita l'intervention de la France. Depuis ce temps les juifs sont présents dans la ville et seuls parmi toutes les entités humaines, ils ont connu sans perdre leur identité la longue série d'empires qui gouvernent cette terre depuis Carthage jusqu'à la France.Depuis le 31 janvier 1848, la ville est érigée en commune et jusqu'en 1962, 28 maires s'y succéderont et s'appliqueront à embellir peu à peu leur ville.4 juillet 1962 Indépendance officielle de l'Algérie.