Il ne tolérait que les collaborateurs, ceux qu’on qualifie de "Kabyles de service". La répression fait 8 victimes, et 130 personnes sont portées disparues — elles seront soit retrouvées mortes, soit hospitalisées dans les alentours, soit mises en garde à vue.
Après des élections imposées, le soulèvement populaire algérien continuera d’aller à l’assaut d’un système politique militarisé
On décompte plus d’une quarantaine de morts et des centaines de blessés, rien que pour les journées du 25 au 28 avril 2001.Durant le mois de mai, et en l’absence d’une réaction politique rapide et réfléchie pour ramener le calme, les affrontements se font d’une rare intensité et la répression est tout aussi violente, émaillée par le pillage de magasins et de domiciles en représailles.Les gendarmes font 15 nouvelles victimes et des dizaines de blessés. Ils appellent à un rassemblement massif pour le lendemain. Le mouvement s’organise alors autour de nouveaux groupes plus «locaux» qui regroupent les représentants des comités de villages et de quartiers.
Le 20 avril revêtit en Kabylie un caractère de fête nationale. En 1989, des animateurs du MCB décidèrent de créer un parti politique, le RCD. Le premier ministre Les forces de l'ordre vont elles aussi piller des maisons et des magasins, et organiser des raids nocturnes dans les villages, à la recherche des émeutiers, notamment ceux identifiés comme étant les meneurs du mouvementPlusieurs manifestants et acteurs du mouvement considèrent aussi le rejet des élections comme moyen de pression sur le gouvernement. Le 12 mars, le président de la République annonce de nouvelles mesures allant dans le sens de l'apaisement — dont le statut de « langue nationale », accordé au Durant les premières semaines d’émeutes, les revendications des différentes coordinations sont particulièrement liées à l’urgence de la situation : exigence d’une indemnisation et du statut de martyr aux victimes de la répression, jugement des gendarmes coupables par des tribunaux civils et demande d’une deuxième session nationale du baccalauréat.
Le 12 mars, le président de la République annonce de nouvelles mesures allant dans le sens de l'apaisement — dont le statut de « langue nationale », accordé au
La répression fait 8 victimes, et 130 personnes sont portées disparues — elles seront soit retrouvées mortes, soit hospitalisées dans les alentours, soit mises en garde à vue. Une grande partie des revendications de la
Autre dicton kabyle : « Celui qui a tué un enfant a sa place en enfer pour l’éternité !
Malheureusement, le démon de la division ne tarda à exercer ses effets corrupteurs.
Les Archs se sont divisés entre dialoguistes et intransigeants. Il y a 19 ans, Massinissa Guermah, un lycéen, a été arrêté et abattu par une brigade de gendarmerie dans le nord de la Kabylie. Lors des deux scrutins (mai et En réaction à cette violence inédite, des arrestations musclées suivies de tortures et de brimades humiliantes, sont perpétrées par les forces de l'ordre. Il s’agissait de remettre au président de la République le texte de la « Plateforme d’El Kseur ».
Des militants du FFS poursuivaient, surtout en France, une lutte à la fois politique, pour la démocratie en Algérie, et culturelle pour la défense de la langue berbère. L’origine de la révolte du 20 avril 1980 remonte au printemps 1949.
Et maintenant ?
Ces manifestations sont réprimées par les forces de l’ordre (notamment la gendarmerie nationale) qui tirent à balles réelles sur les manifestants ; pour la plupart, des collégiens ou des lycéens.
Refusons ces appellations surannées de « Beur » (le beur rancit) et de « Beurettes » (si mal beurrées.)
Le Les partis politiques et les instances élues, comme les Assemblées populaires communales (APC) et l'Assemblée populaire de wilaya (APW), sont pris pour cible par les contestatairesLes gendarmes font 15 nouvelles victimes et des dizaines de blessés. Ceux d’entre nous qui ont une carte d’identité française ne doivent pas avoir honte de l’assumer. Le Printemps noir (en kabyle : Tafsut taberkant), est une série de violentes émeutes et manifestations politiques de militants kabyles dans la région algérienne de Kabylie en 2001, qui ont été accueillies par des mesures policières répressives et sont devenues un puissant symbole du mécontentement kabyle face au gouvernement national. Le Printemps noir 2001 (Tafsut taberkant ) est le nom donné aux violentes émeutes qui ont éclaté en Kabylie,contre le pouvoir Algérien . Le mouvement s'organise et crée la Coordination des âarchs, daïras et communes (CADC). De violentes émeutes ont lieu pour dénoncer les injustices et les abus d’autorité.
De simples passants sont passés à tabac, des opposants politiques et des journalistes sont maltraités et des dizaines de responsables de comités de villages (délégués des âarchs) sont arrêtés.L’arrivée de Ahmed Ouyahia au poste de premier ministre permet la reprise du dialogue : en octobre 2003, le chef du gouvernement rouvre les discussions avec les âarchs.
Printemps kabyle 1980, printemps Noir 2001 21 Avril 2014 Au même titre que le 1er novembre 1954, le 20 avril 1980 n’a été ni un coup de tonnerre dans un ciel serein, ni un complot fomenté par l’étranger bien que les pouvoirs en place aient employé ces expressions à 50 ans d’intervalle. Dès juillet 1962, l’éphémère, Benbella, alors président de la république algérienne cria son fameux « Boumediene qui avait renversé Benbella par un coup d’Etat voulut arabiser l’Algérie en imposant l’arabisation de l’enseignement, avec la volonté de faire disparaître tous les parlers berbères. Le pouvoir ne le veut pas, les arabophones la refusent. Les manifestants ne sont pas reçus et sont stoppés par les forces de l'ordre. Sa mort, le 20 avril 2001, a déclenché un soulèvement connu sous le nom de "Printemps noir", qui a duré deux ans, faisant 128 morts et jusqu'à 5 000 blessés. Mais les affrontements ne cessent pas entre les forces de l’ordre et les manifestants. En juin 2001, le déferlement de millions de Kabyles sur Alger ébranla la capitale. Berbèrité, Universalité. Le retour de l'ex-premier ministre Ahmed Ouyahia, en mai 2003, marquera une ouverture à des négociations sur la base de la plateforme d'El Kseur. Les manifestants ne sont pas reçus et sont stoppés par les forces de l'ordre.