Il faut toutefois reconnaître que, presque de tout temps, chez toutes les nations belliqueuses, l’élite des guerriers s’est exercée, par des combats simulés, au métier des armes, et en France même on trouve des traces de jeux de ce genre avant les XMais, plus tard, quand les rudes combats des puissances féodales eurent cessé, lorsque les croisades et les progrès du luxe eurent contribué à adoucir l’âpreté des mœurs de la noblesse d’Europe, les joutes prirent insensiblement un caractère de magnificence et de galanterie, et se transformèrent en fêtes solennelles soumises à des règlements particuliers, et accompagnées de cérémonies publiques qui ont varié suivant les pays et suivant les époques. A Beaucaire, en 1174, il y eut un grand tournoi de dix mille chevaliers pour célébrer la réconciliation de Rémond, duc de Narbonne, avec le roi d’Aragon. Très rapidement, de nombreuses reconstitutions historiques de qualité ont eu lieu, comme celle de Les règlements de joutes modernes en France s'entendent sur l'activité principale : la joute en face à face à la lance brisée avec des embouts cartonnés ou en balsa qui est, grâce à un équipement sécurisé et réglementé, complètement inoffensive pour les participants. Bas Moyen Âge en Occident (XI e – XV e siècles)Condition des élèves au Moyen Âge Brutalité. Les hygiénistes de l’époque estiment indécent et non hygiénique qu’une femme se promène le sexe à l’air. La veille du tournoi était solennisée par des espèces de joutes appelées tantôt essais ou C’était le prélude du grand combat, de la maître éprouve. Combat à la barrière, joute à la lance. Bertran Raiembaux, ou Raibaux, fit labourer avec douze paires de bœufs le champ du tournoi, et derrière ces bœufs se tenaient des hommes qui semèrent, par son ordre, trente mille pièces d’or ou d’argent. Coutumes et traditions régionales, usages régionaux en France. Des juges nommés exprès, des maréchaux du camp, des conseillers ou assistants, avaient en divers lieux des places marquées pour maintenir dans le champ de bataille les lois de la chevalerie et des tournois. Les papes s’y opposèrent personnellement dès À partir de 1420 environ, une barrière, la lice, apparaît en Italie, principalement pour des raisons de sécurité. Coutume régionale, tradition locale, usage d'une ville ou village. Il n'y avait pas de lice pour protéger les concurrents qui sélançaient et se faisaient parfois face en mêlée. Pendant que nous sommes à cheval, dit un des hérauts de Flores de Grèce, et que lances ne vous peuvent manquer, esprouvons-nous encore quelques coups, estant comme il m’est avis le plaisir de la course trop plus beau que le combat à l’épée ».Les lances étaient ou très petites ou très grandes, suivant les conventions ou les circonstances. Coutume régionale, tradition locale, usage d'une ville ou village. Combat de parade où deux cavaliers armés de la lance essaient de se désarçonner en s'élançant l'un vers l'autre.1. Joutes et tournois au Moyen Age.
Des jeux plus ou moins dangereux principalement de joute (course à la queue, à la poêle ou au rost) pimenteront ces affrontements au gré des modes en vigueur toujours recherchée par une jeunesse fougueuse en mal d'éprouver sa bravoure. Circonstances joutes et tournois nés au XIe siècle et développés avec la chevalerie. Ç'a été très vif, très aigu, très batailleur, si batailleur, à ce qu'il paraît, que pendant la Le changement de système dans la guerre et dans les armes, la valeur personnelle remplacée par la puissance des masses, l’affaiblissement de la féodalité soumise à l’unité impériale ou royale, y contribuèrent certainement plus que les défenses fréquentes des papes, des conciles et des rois.Ce fut surtout après la mort de Henri II, blessé dans un tournoi de la rue Saint-Antoine, par le comte Gabriel de Montgomery, que ces fêtes devinrent plus rares. Des ménestriers avec leurs instruments de musique, des valets ou sergents de service, se tenaient aussi dans le camp.Les chevaliers, superbement équipés, suivis de leurs écuyers, tous à cheval, entraient avec une contenance grave, au son des fanfares.