C’est aussi le centre du royaume Koulango de Bouna, un des premiers Etats centralisés de la Côte d’Ivoire ancienne. Elle constitue une des portes d'entrée du Parc national de la Comoé. De cette liaison naîtra vers 1583, BOUNKANI, le héros fondateur du royaume de Bouna.L’appellation Bounkani résulte d’après la tradition orale d’un quiproquo.
Le siège de cette chefferie se trouvait à KODO, village situé à 60 km environ de Bouna entre Varalé et Doropo. Carte Bouna, La région de Bouna est Zanzan se trouve dans le pays de Côte d'Ivoire (CI) Afrique. Seul restait visible ce doigt, qui était alors recouvert d’une calebasse.Cet épisode tragique marque la fin du règne du Roi Haîngèrè. A la veille de l’indépendance, ce Royaume s’étendait de l’Est à l’Ouest de la Volta Noire à la Comoé ; du Sud au Nord, de Nassian à Diébougou (actuel Burkina Faso) Ce Royaume,qui a connu depuis le 16ième Siècle, plusieurs périodes de gloire mais aussi d’infortunes, que le présent document voudrait présenter de façon sommaire dans ses traits les plus marquants. Au plan social, alors que les Lorhon étaient organisés en lignages matrilinéaires, Bounkani va instituer un système de succession patrilinéaire. Origines; Vers le 16ème siècle, la région de Bouna était essentiellement peuplée de Lorhon, les ancêtres des actuels Koulango. Haîngèrè avait une sœur dénommée Mantou.
Bouna est une ville, chef-lieu de la région de Bounkani, dans le district du Zanzan au nord-est de la Côte d’Ivoire, près de la frontière avec le Ghana, à 603 km au nord d’Abidjan. Il soumet rapidement les Lorhon, et avec leur aide, parvint à conquérir un vaste royaume situé entre la Comoé et la Volta Noire. Elle constitue une des portes d’entrée du Parc national de la Comoé. LA VILLE DE BOUNA : de l’époque précoloniale à aujourd’hui PAR Jean-Louis BOUTILLIER * A l’époque précoloniale, Bouna était déjà une véritable ville, à la fois capitale du royaume Kou- lango à la tête duquel se trouvait le Buna-masa, et cité-marchande sur une des grandes routes caravanières de l’Ouest Africain. Les sols sont des sols ferrugineux tropicaux et se caractérisent par leur fragilité. Sur le chemin de l’exil, précisément à Hîmbiè, village situé entre Niandégué et la Volta Noire, il disparu sous terre après avoir entonné la chanson de la mort. ce qui veut dire en koulango « Bounkani, le grillon est-il plus gros que le bœuf » ? La ville de Bouna dispose d`un marché permanent au chef lieu de Département dont le jour d`affluence est le dimanche. Quant à la ville de Bouna, elle fut détruite le lundi 06 décembre 1896. Celles-ci sont entrecoupées de deux saisons dites sèches qui partent de novembre à février et de juillet à août. Pour forger une mentalité de conquérants à ses sujets, il les baptisa du nom de « KOULANGO », ce qui veut dire, « ceux qui n’ont pas peur de la mort ». Aby est une localité du sud-est de la Côte d'Ivoire et appartenant à la Région…
Avec l’avènement de Bounkani, les Lorhon vont connaître de profondes mutations socio-politiques et économiques. Bouna est aujourd’hui une ville de 60 000 habitants, chef-lieu de la Région du Bounkani, une des 32 régions de la Côte d’Ivoire. Elle constitue une des portes d’entrée du Parc national de la Comoé.Vers la fin du 16ième Siècle, le peuple Lorhon (proto-Koulango) dont la présence dans l’espace Comoé-Volta Noire remonte à plus de 2 000, vont connaître de profondes mutations socio-économiques et surtout politiques. Le royaume est arrosé par les cours d’eau permanents dont les plus importants sont la Comoé et la Volta Noire.Vers le 11ième Siècle, la Région du BOUNA était essentiellement peuplée de LORHON, ancêtres des KOULANGO. Ne comprenant pas ce que le messager lui criait, à travers le flot bruyant du fleuve, GARZYAO répondit : « Bun bo nkane » ; ce qui veut dire en langue Dagomba « Avez-vous besoin encore de quelque chose » ? A partir du 18ième Siècle,la puissance du Royaume sera mise à rudes épreuves par de nombreux envahisseurs, les Abrons, fuyant la suprématie Ashanti. Mais au moment où il allait passer à l’acte, sa mère sortit son sein et le lui montra en disant ceci : « Bounkani, fouan gbona » ? A la fois audacieux et rusé, Bounkani parviendra à déposséder sans difficulté son oncle Haîngèrè du trône et à prendre le pouvoir avec la complicité de ses compagnons d’armes.La tradition orale raconte à ce sujet que le Roi Haîngèrè avait beaucoup d’estime pour son neveu Bounkani qui lui rapportait à chacune de ses conquêtes une partie du butin.