Commentaires de Robert Boyer et Jean-Philippe Cotis. CROZET Yves, LAHSEN Abdelmalki, DUFOURT Daniel et SANDRETTO René (1998), de la valeur ajoutée révèle-t-il un changement de société ? Documents

... elle est ajoutée nous sommes ajoutées vous êtes ajoutées Cela revient à comparer le salaire moyen au PIB par personne employées (salariées ou non). (Rapport de Patrick ARTUS et Daniel COHEN.

Et dans cette perspective, le partage de la valeur ajoutée n’est rien d’autre que la ventilation de la grandeur Valeur Ajoutée Ainsi, si on se place au niveau de la comptabilité d’une entreprise (au sens de société ou quasi-société non financière), la Valeur ajoutée est définie, dans le Compte de Production, comme la différence entre la valeur de la Production de l’entreprise et la valeur des Consommations intermédiaires que l’entreprise a utilisées pour obtenir cette production : Mais on peut rapidement retrouver, même à travers la technique comptable, une image de la multiplicité des domaines économiques et sociaux qui ont quelque chose à voir avec le En termes comptables, le « partage » de la valeur ajoutée, c’est l’emploi de la ressource valeur ajoutée dans les comptes qui font suite au Compte de Production : – dans le Compte d’Exploitation, un partage est effectuée notamment entre Rémunération des salariés, les Impôts liés à la production et Excédent brut d’exploitation — qui est le résidu ; le Compte de Revenu, l’EBE est à son tour réparti, notamment entre les Intérêts, les Dividendes, les Impôts courants sur le revenu et le patrimoine et – puis, dans les autres comptes, cette Epargne Brute finance, par exemple, la Formation brute Ce type de comptes et ce type de ventilation sont réalisés également pour les autres acteurs pris en compte par la Comptabilité nationale – ménages, administrations... On sait que ces différents comptes et ventilations peuvent être agrégés. Pour avoir une idee de cette gestion l'EBE : Excedent brut d'exploitation( Qui est :VALEUR AJOUTÉE + SUBVENTION D'EXPLOITATION- IMPÔT ET TAXE – CHARGES DE PERSONNEL) est le solde intermediaire de gestion qui sera examiné. (nous verrons que notamment les parts relatives de la richesse distribuée ont connu en France, ces dernières décennies, des changements importants), etles modalités concrètes du partage, ce qui nous amènera à nous demander si l’on peut ou non parler aujourd’hui de naissance d’un « nouvel ordre salarial ». La stratégie d'une entreprise est la somme de décisionss et d'actions prises et menées afin que l'entreprise atteignent ses objectifs. L'analyse de la valeur ajouté et de sa variation permet de fournir des éléments afin de déterminer la stratégie de l'entreprise, elle restera néanmoins incomplète,la valeur ajouté ne nous informera pas sur la politique salariale, la gestion de son besoin en fond de roulement ou bien encore de sa … », p. 286-301. intéressant dossier de TD réalisé semble-t-il par un enseignant en lycée de l’académie de Lille pour des classes de première, sur internet à l’adresse suivante lille.fr/seslille/outils/prem/trcom/dossier/dossierva.pdf (il faut avoir Acrobat Reader,
Nous nous limiterons à un exemple, en nous référant à une analyse de René Passet juillet 1990). Un corollaire de ces derniers changements est la résurgence des inégalités qui jusqu’alors se réduisaient en permanence depuis la fin des Dans la crise commencée entre 1973, on a donc deux versants favorable aux salariés, puis un versant nettement favorable aux entrepreneurs et aux rentiers. Ensuite, et c’est un troisième enjeu, le partage de la valeur ajouté a un impact sur la vie on ne travaille pas de la même manière dans une entreprise à mode de rémunération de type fordiste, dans lequel les salariés sont bien payés pour bien travailler, et dans une entreprise à main-d’œuvre sous-payée.

Pour que le partage de la valeur ajoutée en vigueur dans les années 1960 se réplique à l’identique, il aurait fallu une diminution au même taux de croissance à la fois des salaires et des charges d’une part, et de l’excédent brut d’exploitation d’autre part. Les vainqueurs de la bataille des années 1970, les syndicats de salariés, ont ensuite cédé la place aux vainqueurs des années 1980-1990, les syndicats d’entrepreneurs, partiellement soutenu par les pouvoirs publics Cela nous rappelle que ce qui peut sembler n’être qu’un épisode conjoncturel de la vie de la société française a en réalité une portée bien plus grande : D’une part, ce retournement du partage salaire/profit au bénéfice des entrepreneurs, additionné de l’augmentation des revenus du patrimoine, a eu des conséquences importantes en termes d’inégalités économiques et sociales, de pauvreté, d’exclusion. Mais que s’est-il passé plus récemment ?