Publié : 20 Août 2016 à Mis à jour : 20 Août 2016 par Actu Cameroun ajouter un commentaire Le gouvernement camerounais s’apprête à mettre en pratique les nouvelles mesures de peines alternatives à l’emprisonnement contenues dans le Code pénal récemment révisé, afin de faire face au phénomène de surpopulation carcérale. Mais l’étroitesse, la vétusté de l’infrastructure et les difficiles conditions de vie des prisonniers, pourraient favoriser d’autres tentatives de soulèvement. Surpopulation carcérale, promiscuité et vétusté nourrissent la peur de la contagion chez les détenus comme chez leurs proches. Face à la presse le weekend dernier, le premier président auprès de la cour d’appel de l’Extrême-Nord a indiqué que ce pénitencier construit pour … A l’époque, les prisonniers se plaignaient des mauvaises conditions de détention. Le gouvernement camerounais s’apprête à mettre en pratique les nouvelles mesures de peines alternatives à l’emprisonnement contenues dans le Code pénal récemment révisé, afin de faire face au phénomène de surpopulation carcérale.Cette démarche devrait se matérialiser à l’issue de la réunion annuelle des chefs de cours d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire ouverte jeudi à Yaoundé, la capitale du pays, destinée à définir les contraventions et autres options.Les nouvelles dispositions légales prévoient en effet que des amendes et l’emprisonnement peuvent être palliés grâce aux travaux d’intérêt général et aux sanctions réparatrices pour des délits passibles d’un emprisonnement inférieur à 2 ans ou d’une amende.Les peines alternatives à l’emprisonnement seront ainsi exécutoires en faveur soit d’une personne morale de droit public, ou encore d’une personne morale de droit public en charge d’une mission de service public ou d’un organisme habileté à mettre en œuvre des travaux d’intérêt général, après la déclaration de culpabilité et le consentement préalable du mis en cause.Pour le ministre de la Justice, Laurent Esso, l’adoption des peines alternatives traduit le souci des pouvoirs publics de réduire, autant que faire se peut, le prononcé des courtes peines d’emprisonnement ou des peines d’amende susceptibles, elles aussi, d’entraîner de courts séjours en prison suite à la pratique de la contrainte par corps consécutive au non-paiement des amendes par les prévenus, condamnés à cette peine.En septembre 2015, le gouvernement indiquait que les prisons du pays abritaient 26.702 détenus pour une capacité d’accueil de 17.000 places.Selon le rapport 2014 du ministère de la Justice sur l’état des droits de l’homme, publié en octobre dernier, la cartographie suivant le statut carcéral précisait que sur un effectif de 25.908 détenus, 15.853 étaient des prévenus et le reste présenté comme des condamnés définitifs.Recevez désormais tous les jours, l'essentiel de l'actualité camerounaise et africaine dans votre boîte mail.Cameroun : les peines alternatives, solution à la surpopulation carcérale
En effet, cela fait précisément 4 ans que l’alerte sur le risque d’une mutinerie dans les prisons avait été lancée, avec pour cause la surpopulation carcérale que vivent les détenus camerounais. Après la mutinerie de 2016, l’ancien régisseur Recevez désormais tous les jours, l'essentiel de l'actualité camerounaise et africaine dans votre boîte mail.Cameroun – Surpopulation carcérale: La prison de Maroua étouffe Dans son homélie, l’an La prison de Kondengui par exemple initialement conçue pour 1000 détenus, en contient environ 6000 aujourd’hui. La cartographie suivant le statut carcéral précisait que sur un effectif de 25 908 détenus à cette époque 15 853 étaient des prévenus et le reste présenté comme des condamnés définitifs. Le décret du président de la République portant commutations et remise des peines, est non seulement un acte important pour la lutte contre le coronavirus mais aussi contre la surpopulation carcérale.C'est une décision qui ne semble pas surprendre au..
Le prélat a soulevé le problème de la surpopulation carcérale au cours d’une messe qu’il a célébrée à la prison centrale de Douala.Mardi 24 décembre, Mgr Samuel Kleda a célébré la messe de Noël avec le peuple en détresse dans le pénitencier de New Bell. Pour comprendre cette surpopulation carcérale, il faudrait parcourir le rapport 2014 du ministère de la Justice sur l’état des droits de l’homme. Construit pour une capacité de 500 personnes, la maison d’arrêt comptait au 20 mars 2017, 1890 pensionnaires.Des efforts ont été réalisés depuis. Construit pour accueillir 500 détenus, le pénitencier abrite actuellement 1890 pensionnaires.En mars 2016, la prison centrale de Maroua connaissait une importante mutinerie qui avait débouché sur la mort de cinq personnes. La prison centrale de Maroua fait face à une surpopulation carcérale qui inquiète la famille judiciaire de l’Extrême-Nord. Ce spectacle chaotique des pénitenciers camerounais a comme cause principale la surpopulation carcérale. Cameroun – Surpopulation carcérale: La prison de Maroua étouffe Publié : 31 Mar 2017 à Mis à jour : 31 Mar 2017 par Actu Cameroun ajouter un commentaire Construit pour accueillir 500 détenus, le pénitencier abrite actuellement 1890 pensionnaires.