L’esprit et les termes du décret soulignent le rôle important de pilotage dévolu au ministre, notamment en matière d’élaboration, de mise en œuvre, de suivi et de contrôle des politiques éducatives comme celles portant, par exemple, sur les programmes d’études, les moyens d’enseignement, les statuts et la formation des personnels, l’évaluation pédagogique.L’action de l’administration centrale est soutenue et complétée par celle des établissements et offices nationaux et des directions de wilaya.La coordination entre les directions de l’éducation de wilaya, et avec les principaux corps d’encadrement (inspecteurs, chefs d’établissements), s’effectue au niveau régional au sein d’espaces de concertation dénommés  «En outre, il faut relever que certains ministères ou organisations contribuent selon leurs spécialités respectives aux actions d’éducation; il s’agit notamment :Les dépenses publiques d’éducation sont assurées pour une grande part par l’Etat et dans une moindre mesure par les collectivités locales (communes et wilayas).En effet, et à l’exception des dépenses liées au gardiennage et à l’entretien des écoles primaires assurées par les communes, l’Etat prend en charge la quasi-totalité des dépenses de personnel pédagogique, administratif, technique et de service des trois niveaux d’enseignement (primaire, moyen et secondaire).La totalité des dépenses d’équipement et des dépenses à caractère social (interventions publiques) sont à la charge de l’Etat, de même que les dépenses de fonctionnement des établissements  d’enseignement moyen et d’enseignement secondaire général et technique.Les communes financent la totalité des dépenses relatives au fonctionnement des écoles primaires (maintenance, eau, gaz, électricité, téléphone, fournitures de bureau et pédagogiques, produits d’entretien,…)Les wilayas prennent en charge les grosses réparations des établissements d’enseignement moyen et d’enseignement secondaire général et technique.L’Etat consacre aux actions de soutien à la scolarité un budget conséquent et des efforts soutenus en vue d’assurer l’égalité des chances et l’équité entre tous les élèves et garantir leur scolarité dans de bonnes conditions, à travers notamment  les mesures suivantes:En 2014-2015, les UDS sont encadrées par 5.903 personnels médicaux, soit : 1.539 médecins  généralistes, 1.329 chirurgiens dentistes, 1.067 psychologues scolaires et 1.968 agents paramédicaux.Les équipes médicales sont, notamment, chargées d’examiner systématiquement les classes-cibles (tous les élèves de première année de chaque cycle).
Pour cela, des épreuves écrites ou pratiques sont organisées à la fin de l’année ou du cycle, au niveau de l’établissement.Le passage d’une année à une autre se fait donc sur la base des résultats obtenus aux épreuves communes au niveau de l’établissement et de l’avis du conseil des enseignants.La scolarité obligatoire est couronnée par le diplôme du L’enseignement secondaire est sanctionné par l’examen du Le système d’évaluation, devra, progressivement, céder la place à un système dont les démarches, les procédures et les règles qui en constituent les fondements seront orientés vers la mise en place d’un processus dont l’objectif sera d’apprécier le «comportement» des différentes composantes du système et de leurs rendements dans le but de fournir des informations exploitables par les différents agents concernés (élèves, enseignants, parents, chefs d’établissements, inspecteurs, gestionnaires du système,…) mais à des fins différentes en fonction de leurs préoccupations et de leurs niveaux de responsabilité et de décision (famille, groupe classe, établissement, wilaya, administration centrale, institution de recherche).Dans ce cadre là, le nouveau système d’évaluation répondra aux objectifs visés par le ministère de l’éducation nationale, à savoir :Dans le cadre des objectifs visés par le ministère de l’éducation nationale, deux objectifs principaux sont assignés au système d’évaluation projeté :Dans le cadre de la mise en œuvre du «Programme National d’Evaluation du Rendement du Système Educatif Algérien », de nombreux travaux ont été effectués à ce jour :A ces évaluations est venue s’ajouter : la participation de l’Algérie :– au projet MLA II initié par l’UNESCO et qui a permis d’évaluer les acquis scolaires des élèves de 2– aux épreuves de compétences et de connaissances : TIMSS (– participation prochaine aux épreuves de compétences et de connaissances PISA ( 08, Avenue de Pekin, El-Mouradia - Alger